“Etre monoproduit, c’est délicat”, explique Didier Moullec, directeur industriel de la société Tiliz. Fondée en 2017, cette jeune pousse rennaise fabrique des mochis. Ces pâtisseries du Japon se composent d’une boule de crème glacée enrobée d’une fine feuille de pâte de riz gluant venant de Thaïlande. “Il nous a fallu un an de mise au point technique avant de lancer cette recette inédite”, rappelle le directeur.
La fabrication des Mochi’z est assurée par une ligne de coextrusion installée dans un centre technique, à Lorient, dans le Morbihan. Cet investissement limité (0,5 M€) a permis de tester le marché, dominé par des produits d’importation. “J’estime qu’il se vend en France une vingtaine de millions de mochis par an. D’ici à deux ans, le marché devrait progresser de 30%. Or notre outil a une capacité annuelle de huit millions de pièces. Cette année, nous en avons produit deux millions et cela devrait doubler l’an prochain”, poursuit Didier Moullec. A l’horizon 2020, Tiliz envisage donc d’investir dans un site de fabrication dédié.
Soucieux d’élargir son offre et de s’attaquer au marché du snacking, Tiliz lance des daifukus frais. Ces boulettes de riz fourrées d’une garniture à base de fromage frais se déclinent en version thé vert, fruits rouges, chocolat, cheesecake et yuzu. “Le produit se conserve 48 heures au frais après décongélation”, remarque Aurore Texier, responsable qualité. Détenue par AGH, la holding d’Alain Glon, Tiliz réalise 80% de son activité en RHF et 20% en GMS et dans les réseaux de proximité.
F.B.
Source : http://www.ria.fr/actualites/tiliz-renouvelle-le-dessert-asiatique-1,5,2955462361.html
